Bien adapter son système

Il existe de nombreux systèmes de plantation des fruits à pépins pour obtenir un rendement élevé, précoce et de qualité optimale. La facilité de récolte et de gestion en sont également des facteurs clé à prendre en compte.

Les systèmes récents ont une densité de plantation plus élevée que les anciens vergers. aujourd'hui, une densité normale va de 1000 à 6000 arbres/ha, alors qu’il y a 50 ans, elle était de l’ordre de 70 à 100. Sur des sols à fort potentiel et très fertiles, on peut planter jusqu’à 10000 arbres/ha et obtenir un rendement de 60t/ha. Cette augmentation de densité est possible grâce à l’introduction de porte-greffes nanifiant qui produisent des rendements plus élevés durant les 10 premières années de production. 

La silhouette de l’arbre est modifiée pour obtenir quatre formes de base : sphérique, conique, en palmette ou en Y, A ou V. Les formes sphériques étaient plus courantes dans les vergers traditionnels d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles permettaient à l'arbre de développer sa forme naturelle. 

Les silhouettes coniques sont plus fréquentes de nos jours. Elles favorisent une bonne pénétration de la lumière en limitant la largeur du sommet de l’arbre et l’entretien des branches et des pousses apicales. 

On rencontre de plus en plus les systèmes en forme de palmette dans les vergers à forte densité pour avancer la production des fruits, augmenter le rendement et faciliter la récolte. 

Les formes en V ou feuillages en angle sur Tatura ou autres types d’espaliers permettent aussi une meilleure pénétration de la lumière grâce à l'alignement plus efficace des arbres qui produisent des rendements très élevés à maturité et procurent une meilleure gestion des allées. 

L’éclaircissage favorise la croissance de fruits plus gros et de taille plus homogène

Les systèmes récents ont une densité de plantation plus élevée que les anciens vergers. aujourd'hui, une densité normale va de 1000 à 6000 arbres/ha, alors qu’il y a 50 ans, elle était de l’ordre de 70 à 100. Sur des sols à fort potentiel et très fertiles, on peut planter jusqu’à 10000 arbres/ha et obtenir un rendement de 60t/ha. Cette augmentation de densité est possible grâce à l’introduction de porte-greffes nanifiant qui produisent des rendements plus élevés durant les 10 premières années de production. 

La silhouette de l’arbre est modifiée pour obtenir quatre formes de base : sphérique, conique, en palmette ou en Y, A ou V. Les formes sphériques étaient plus courantes dans les vergers traditionnels d’Europe et d’Amérique du Nord. Elles permettaient à l'arbre de développer sa forme naturelle. 

Les silhouettes coniques sont plus fréquentes de nos jours. Elles favorisent une bonne pénétration de la lumière en limitant la largeur du sommet de l’arbre et l’entretien des branches et des pousses apicales. 

On rencontre de plus en plus les systèmes en forme de palmette dans les vergers à forte densité pour avancer la production des fruits, augmenter le rendement et faciliter la récolte. 

Les formes en V ou feuillages en angle sur Tatura ou autres types d’espaliers permettent aussi une meilleure pénétration de la lumière grâce à l'alignement plus efficace des arbres qui produisent des rendements très élevés à maturité et procurent une meilleure gestion des allées. 

L’éclaircissage favorise la croissance de fruits plus gros et de taille plus homogène

Entretien des arbres

Les arbres récemment plantés doivent toujours être taillés, en fonction de la forme souhaitée de l’arbre. 

Pendant la période de production, tous les arbres ont besoin d’être taillés et les fruits d’être éclaircis pour obtenir un ratio feuille sur fleur/fruit optimal et favoriser la circulation de l’air entre les arbres, ainsi que la pénétration de la lumière pour une qualité et une grosseur optimales des fruits. 

La taille vise aussi à assurer une disponibilité en eau et en éléments nutritifs à un nombre optimal de fruits. 

La majeure partie de la taille se fait généralement à la fin de l’hiver, avant le redémarrage de la végétation. La taille d’été permet de retirer les gourmands et de laisser pénétrer la lumière dans les couverts denses. Celle de fin d’été est déconseillée car elle peut retarder l’arrêt de végétation et rendre l’arbre plus sensible aux rigueurs de l’hiver. 

En règle générale, il est préférable de tailler peu mais souvent, plutôt que de faire de sérieuses coupes une seule fois, qui provoquent une forte croissance végétative entraînant une forte demande en eau et en éléments nutritifs, ce qui nuira à la qualité des fruits et à la différenciation des bourgeons. 

Il est souvent judicieux de réduire la charge de fruits résultant d’une floraison importante et d’une bonne nouaison. En laissant trop de fruits sur l’arbre, leur taille et la vigueur de l’arbre s’en ressentiront, ce qui peut mener à forte alternance de l’arbre (tous les deux ans). 

Cinq ou six fleurs fleurissent sur chaque bourgeon de pommier, et les poiriers comptent 7 à 8 fleurs par bourgeon. Si toutes ces fleurs parvenaient à maturité, les fruits seraient très petits, l’arbre présenterait des carences et ne fleurirait pas l’année d’après. Ainsi éclairci, l’arbre ne laisse qu’un fruit environ pour 3 à 5 bourgeons.